Ancillaire d'ostéotomie d'ulna
Ces dernières années ont vu fleurir les ancillaires destinés à raccourcir l’ulna. Il est vrai que le geste à main levée était technique, long et délicat. La solution « Asclepios Innovation » est radicalement novatrice par sa simplicité de mise en oeuvre. L’ostéotomie d’ulna devient simple, réglable, précise, reproductible en une vingtaine de minutes.
En quoi consiste l’ancillaire ?
Un guide de perçage et un guide de coupe.
Comment régler sa largeur de coupe ?
Il faut choisir son guide de coupe correspondant au nombre de millimètres que l’on souhaite soustraire de l’ulna : 3, 4, 5 ou 6 mm.
Quelle type de plaque induit l’usage de l’ancillaire ?
Elle fait appel à un materiel éprouvé : la plaque DCP (Dynamic Compression Plate) Inox 6 trous et vis petits fragments 3.5 mm A.O.
Il est admis que les vis verrouillées dans les plaques ont une plus grande rigidité. Pourquoi ne pas avoir choisi une plaque verrouillée plutôt qu’une plaque DCP qui, elle, ne l’est pas ?
La plaque DCP est courte et les trous mieux disposés pour accepter le trait d’ostéotomie.
L’affrontement en pression des deux tranches osseuses est extraordinaire.
La plaque DCP est très rigide. Le gain de stabilité qu’apporteraient des vis vérrouillables n’est pas décisif dans le cas d’une ostéotomie de l’ulna car le montage bénéficie de la protection du second os de l’avant bras : le radius qui, lui, est en continuité.
Pourquoi ne pas avoir mis une 7e vis oblique, en compression, perpendiculaire
par rapport au trait ?
Cette 7e vis ( en compression ) serait redondante car la compression est déjà excellente, sans cette vis, grâce au parfait guidage de la scie, la petite longueur d’application de la plaque et à la compression des deux vis excentrée « DCP ».
Le rajout d’une vis obligerait à l’usage d’une plaque à 7 trous, donc plus longue. Et, il est plus difficile de trouver un surface d’ulna vraiment rectiligne sur une plus grande longueur. Une authentique rectitude réduit au minimum l’incongruence entre la plaque et l’os ; incongruence qui pourrait être à l’origine d’un défaut d’affrontement du trait d’ostéotomie.
Les ancillaires déjà disponibles sont très aboutis. Qu’apporte vraiment
Asclepios sur le sujet ?
Les autres solutions techniques d’ingénieurs sont sophistiquées car tendues vers la vente d’une plaque verrouillée dédiée.
Or pour le chirurgien, l’effort d’apprentissage d’un tel ancillaire est à fournir à nouveau à chaque nouvel accourcissement car les indications sont rares et donc espacées dans le temps.
Asclepios n’est pas subordonnée à la vente du matériel d’ostéosynthèse. La conception peut donc se permettre d’être à la fois radicalement novatrice et incroyablement sobre : un guide de perçage et un guide de coupe. La simplicité est un luxe…
Une vingtaine de minutes. Vraiment ?
Effectivement, il n’y a pas de réglage d’ancillaire, seulement 6 trous, 4 vis, l’ostéotomie puis 6 vis : le geste est très rapide.
Cette étonnante rapidité permet, si nécessaire, l’association à une correction angulaire de la glène radiale durant un même temps de garrot, la rondelle d’os d’ulna pouvant alors servir de greffe radiale.
Si on souhaite tarauder plutôt qu’utiliser des vis auto taraudeuses, est-ce
possible ?
Oui, le choix de tarauder ou pas reste à l’opérateur : l’ancillaire est prévu pour accepter le passage d’un taraud en 3,5.
Petite précaution, si on taraude, il est conseillé de mesurer la taille des vis avant de tarauder. Ceci pour éviter d’être trompé par l’éventuel blocage de l’extrémité du mensurateur dans un sillon de taraudage, qui pourrait fausser la mesure.
À quelles tailles doit on s’attendre en moyenne ?
En pratique, les vis sont surtout comprises entre 14 et 18.